Encore aujourd’hui, les réseaux grouillent de débats « IA oui / IA non » pour la prod de code.
Perso, j’ai tranché il y a quelques mois : plutôt que de lutter, j’ai décidé d’embrasser le vibe coding à 100 %.
En clair : bosser main dans la main avec l’IA, sans renier mes fondamentaux de dev.
De Nouveaux Réflexes à Dompter
Passer en mode vibe coding, c’est apprendre de nouvelles compétences :
- L’art du prompt : dire juste assez pour que l’IA comprenne exactement où je veux aller.
- Tooling béton1 : linters, type-checkers, Prettier : pas de liberté, c’est la clé.
- Toujours pouvoir revenir en arrière2 : stash, commits, copies de fichiers : pas question de perdre la moindre ligne.
- Rythme implémentation / refacto : alterner sans rester coincé dans l’un ou l’autre.
Résultat ? Un facteur x1,4 à x3 sur ma vitesse de dev, selon la taille du projet. Plus c’est massif, plus le boost se tasse…
(et l’IA, soyons honnêtes, reste larguée dès qu’il s’agit d’esthétique ou d’intégration pixel-semi-perfect.)
Automatisation : Du Mythe au Quotidien
On a tous commencé par rêver à l’outil magique qui ferait le job à notre place.
Souvent, ça finit en script bancal, abandonné dans un dossier « à finir ».
Avec l’expérience, j’avais compris que « faire la tâche à la main, ça va plus vite ».
Puis, ce week-end, déclic : et si la combinaison IA + compétences upgradées changeait enfin la donne ?
Spoiler alerte : oui.
Passer du Côté Action : Le Bordel Créatif
Défi du week-end : transformer la vérification SEO (titres, descriptions, hreflang, hiérarchie h1-h6, 404, etc.) en simple formalité pour les sites à contenu (L à XL) de mes clients, avec une extension Chrome sur-mesure.
- Crawl de toutes les pages internes.
- Analyse sur chaque page : métadonnées, erreurs 404, sur- ou sous-taille des balises…
En une demi-journée, j’accouche d’un premier jet fonctionnel… et d’un gros bordel :
un seul JS de 2 000+ lignes.
Je respire, je refacto : modules TypeScript, logique de crawl séparée, tests unitaires, packaging vite3.
Cerise sur le gâteau : le Vibe Coding Fixing Report.
Un rapport en markdown prêt à être corrigé, assisté par l’IA.
La corvée se transforme en sprint de clean-up.
Gagner en Impact, Ouvrir le Champ
Je ne compte pas commercialiser l’extension ; l’objectif était ailleurs :
Valeur ajoutée immédiate pour mes clients :
- Un contrôle qualité SEO intégré.
- Nouveaux horizons : si je peux automatiser ça, je peux automatiser bien d’autres douleurs.
L’efficacité et la qualité montent, ce qui permet à mon TJM de s’élever un peu.
Bref, le vibe coding, ce n’est pas de la magie : c’est du labo + un peu de chaos maîtrisé.
À suivre…
PS : Je ne pense toujours pas que le “vibe coding” soit un outil pour les non-codeurs. Il peut par contre vous permettre de découvrir le codeur qui dort en vous.
A quoi ca ressemble
Les explications pour les trucs incompréhensibles
Footnotes
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Le tooling béton : Imaginez des assistants qui surveillent votre code en permanence. Les linters (comme ESLint ou Ruff) sont des correcteurs automatiques qui repèrent les fautes et mauvaises habitudes. Les formatters (Prettier, Black) sont comme des assistants qui remettent automatiquement en forme votre texte – espaces, indentations, tout devient uniforme. Les type checkers vérifient que vous n’essayez pas de mettre un mot là où il faut un chiffre, évitant des bugs bêtes. ↩
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Revenir en arrière : Pensez à un Google Docs avec un historique de versions ultra-puissant. Le stash c’est comme mettre de côté temporairement vos modifications pour travailler sur autre chose, puis les récupérer plus tard. Le commit c’est comme prendre une photo de votre travail à un instant T – vous pouvez toujours revenir à n’importe quelle “photo” précédente si quelque chose tourne mal. ↩
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Refactorisation pro : C’est passer d’un appartement en bordel à un appartement rangé avec des pièces dédiées. Les modules découpent le code en “pièces” spécialisées – une pour ramasser les données, une pour les analyser, etc. Les tests unitaires sont comme des contrôles qualité automatiques qui vérifient que chaque pièce fonctionne bien. Le packaging prend tous les petits bouts de code nécessaires et crée une version optimisée pour la machine. ↩